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Projet Campus IA

Notre territoire entre dans l’ère de l’intelligence artificielle.

Une nouvelle page se tourne pour la CCBRC : la commune de Fouju vient d’être officiellement retenue pour accueillir le projet Campus IA. Projet majeur pour la France, il propulse le territoire au coeur de la révolution numérique française, tout en créant des retombées concrètes pour ses habitants. 

photo rubrique Campus IA

Un projet à la pointe de la technologie

Le projet abritera des datacenters de nouvelle génération, des supercalculateurs parmi les plus puissants d’Europe et des espaces de formation dédiés à l’intelligence artificielle. Concrètement, ces équipements permettront de stocker et traiter d’importants volumes de données nécessaires au développement de l’IA et de services numériques. Ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale d’investissement dans l’IA, confirmée lors du sommet Choose France 2025. 

Un partenariat français d’envergure 

Bien que s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat franco-émirati, reflétant des priorités stratégiques communes en matière de développement numérique et technologique, Campus IA reste une société française. Elle réunit des acteurs de premier plan : MGX, Bpifrance, Mistral AI, NVIDIA et de partenaires tels que Bouygues, EDF, l’École Polytechnique, RTE, Sipartech ; et assurera la coordination et le contrôle global du projet. 

Un développement territorial attendu

Ce projet s’inscrit dans une dynamique de long terme en s’implantant sur l’ancienne ZAC des Bordes côté Fouju, pensée dès 2007 pour accueillir des projets à vocation économique. Sa localisation correspond par ailleurs aux zones d’urbanisation préférentielles définies par le Schéma Directeur Régional d’Île-de-France (SDRIF-E), approuvé par décret en juin 2025. En choisissant ce site déjà destiné à l’activité économique, le projet présente l’avantage de remplacer des activités logistiques initialement envisagées, et ainsi limiter les nuisances potentielles liées au trafic routier intensif.

Des bénéfices concrets pour les habitants

Au-delà de l’aspect technologique, ce projet apportera des retombées directes pour notre territoire :

  • Des emplois, non seulement pendant la phase de construction, mais aussi dès le début de l’exploitation du site ; sans compter les emplois indirects dans les services et les entreprises locales.
  • Des recettes fiscales durables qui permettront de financer des équipements et services utiles à tous les habitants.
  • Un positionnement numérique renforcé qui placera notre territoire sur la carte européenne de l’innovation.

L’intelligence artificielle, ce n’est pas qu’un concept futuriste : elle améliore déjà notre quotidien dans la santé, l’éducation, les transports.

Un calendrier maîtrisé et la parole donnée aux habitants

Après une large phase de concertation publique, les premiers travaux devraient débuter fin 2026. Les premiers bâtiments seraient opérationnels fin 2028, avec une poursuite de développement au moins jusqu’en 2030. 

Retour sur la concertation publique préalable (13 octobre au 23 novembre 2025)

Bien qu’elle ne soit pas imposée par la réglementation, les porteurs de projet Campus IA et RTE ont sollicité la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) pour organiser une concertation volontaire autour du projet et de son raccordement électrique. L’objectif étant d’en faire un projet ancré territorialement et d’identifier les attentes et préoccupations locales.

Quelques temps forts de la concertation

Une réunion publique d’ouverture s’est déroulée le 15 octobre à Fouju, commune hôte du projet. Cette soirée a permis de présenter le projet Campus IA dans sa globalité et surtout, de donner la parole aux habitants, associations, élus du territoire et autres parties prenantes.

Le 17 novembre, la concertation a connu ses derniers temps forts dans les locaux de la CCBRC, au Châtelet-en-Brie. Sur le temps du déjeuner, près de 70 professionnels (entreprises, agriculteurs, organismes de formation, élus du territoire, etc.) se sont réunis pour participer à un atelier thématique dédié aux enjeux économiques, à l’emploi et à la formation. En soirée, la réunion publique de synthèse rassemblait près de 70 personnes également (habitants, associations, élus, etc.) dans le but permis de présenter une vision d’ensemble des échanges menés tout au long de la concertation et de restituer les premiers enseignements issus des différents temps forts organisés depuis octobre.

Finalement, d’autres temps d’échanges ont été organisés dans le cadre de la concertation publique préalable, tels qu’un webinaire ainsi qu’un autre atelier thématique participatif.

Les prochaines étapes

Les enseignements issus de la concertation (remarques, inquiétudes et attentes locales) seront intégrés au bilan réalisé par les garants de la CNDP. Les porteurs de projet auront jusqu’au 15 février 2026 pour y répondre avec des solutions concrètes.

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